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Prostitution

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Il y a 3000 ans, la prostitution était un élément fixe et respectable de la société de Babylone (en Syrie actuelle). Dans le nord, dans les montagnes, vivait un peuple de chasseurs sauvage et belliqueux. Pourtant, il fut le premier à offrir une certaine hospitalité, pour être précis la prostitution « hospitalière ».

Dans l’autre partie du pays, qui était très fertile, un peuple pacifique de bergers menait une vie nomade. Il observait les étoiles, créa des sciences, fonda des religions et établit, avec ces dernières, la prostitution « sacrée »: la prostitution dans les temples. Le roi Hammurabi (1793 av. J.-C. - 1750) édicta une loi selon laquelle chaque femme devait, une fois dans sa vie, s’offrir dans un temple contre rémunération. Ceci était censé mettre les dieux de l’agriculture et de l’élevage d’humeur favorable. La découverte archéologique de plaques d'argile prouve cela de façon univoque.

Aux yeux d’Hérodote, la prostitution dans les temples était une « loi infâme ». Mais il oubliait que ses compatriotes avaient contribué depuis longtemps à ce que la prostitution devînt une institution. C’est ainsi que, selon des sources héritées du passé, le bordel le plus ancien au monde se serait trouvé en Grèce antique. Grâce à une « réforme sociale » introduite par Solon (630 av. J.-C.), on ouvrit des bordels contrôlés par l'Etat. Toutefois, seules des esclaves, qui furent « importées » en grand nombre des pays qu’Alexandre le Grand (356 av. J.-C. - 323) avait conquis, y travaillèrent (pour un panier de poisson ou du vin). Partout où les hommes devaient vivre sur un espace restreint, comme sur le front ou dans les villes portuaires, les bordels furent même soutenus.

Dans l’Athènes antique, la prostitution n’était donc pas inhabituelle. Il existait ainsi les « dictériades » (des prostituées pour les citoyens pauvres), les « aulétrides » (des flûtistes grecques) et les « hétères » (des maîtresses payées par des hommes très importants). Les hétères se formaient à la musique et à la philosophie et « approfondissaient », plus tard, cette formation dans des écoles qui étaient propres aux hétères. Avec ce niveau d’éducation, il s’agissait des seules femmes égales aux hommes et elles prenaient intensément part à la vie sociale et intellectuelle.

A Rome aussi, la prostitution a été permise pendant longtemps, mais elle était considérée comme déshonorante et était interdite aux romaines nées libres, qui encouraient des peines maximales si elles violaient cet interdit. Malgré cela, 32000 prostituées auraient fait le trottoir en 100 av. J.-C. Ainsi, il existait les nudae (latin pour « les dénudées ») « bon marché », qui offraient leurs services sexuels contre un verre de vin ou une miche de pain. Il y avait aussi les « plus haut placées » qui attiraient leur clientèle dans les bains publics ou dans les salles hypostyles de Pompée et il y avait aussi les « delicata », jeunes et jolies, qui cherchaient leurs michetons dans les fêtes publiques. (Il exista une « delicata » "du nom de Flavia Domitilla qui épousa l’empereur romain Vespasien, eut trois enfants, dont deux devinrent empereurs). Mais les Romains introduisirent aussi l’imposition de l’activité de prostitution : l' « unus concubitus », la paye d'infamie pour un acte par jour.

Ensuite vint l’empereur Auguste (63 av. J.-C.). En tant que chrétien, il considérait que son devoir était de juguler ces agissements déshonorants. L’adultère et la pratique du sexe par des femmes non mariées ou des veuves étaient interdits; en cas de violation de cet interdit, on encourait la peine maximale. Ce jugement frappait toutefois non seulement les prostituées, mais aussi la femme en général, car elle était fautive par le péché originel et était inférieure (un homme de second ordre). Ainsi, la morale chrétienne faisait voeu d’abstinence totale, car l’amour charnel ne pouvait être qu'une oeuvre du diable. Alors, qu’étaient donc les prostituées ? D’une part, on les diffamait (jusqu’à la peine de mort), d’autre part elles constituaient une protection contre la fornication et l'adultère (selon la devise « mieux vaut aller chez une prostituée que chez une femme mariée ou même une vierge).

La morale casuiste chrétienne était née et perdure jusqu'aujourd'hui tout au long de notre histoire.
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